the dancer short of breath





                                                                                                                                                                      

Pour la petite histoire...

Vidéo en Stopmotion sur musique Lovely BloodFlow de Baths
                                                         (Charmant Flux Sanguin)

Pour ce projet vidéo, j'aspirais à créer en l'espace de 40 secondes une atmosphère particulière... Je développe.
Comme premier plan nous apparaît les trois quart d'une silhouette nue, fondue dans un décor arborant deux espaces; une première partie colorée révélant un motif en relief très léger et qui, tout au long du film va être en constante mutation. Et une seconde partie plus obscure mais d'où le corps se reflète et a l'air de surgir, comme d'un milieu aquatique...
La silhouette se met a remuer, à tourner sur elle même nous faisant deviner une tête, des seins, un ventre, des bras puis un deuxième élément à l'extrême gauche entre dans le champ et se meut lui aussi....
Le tout se stabilise, reste fixe pour ne remuer d'abord qu'une tête se balançant de droite à gauche entraînant une deuxième rotation de tout le corps pour venir construire en ombre chinoise un profil... Puis enfin repart dans ce mouvement rotatif pour revenir dans sa position initial, mais à présent le second élément se révèle aux spectateur; il est le corps de cette ombre.
Corps et ombres dialoguent maintenant, dansent en synchronisation, se regardent puis s'effondrent comme un souffle.

Pour ce travail, je souhaitais mettre en lumière la notion de vie, son commencement, sa fin, au travers d'un corps dansant,du moins bougeant, ayant des contraintes, ne pouvant aller jusqu'au bout de ses mouvements ou juste de ce qu'il veut... Remuant, se cherchant, tournant sur lui même au fil des couleurs qui se métamorphosent, évoquant l'écoulement du temps. 
Le thème de la vie s'exprime aussi par des apparitions brèves de "parasites" plus ou moins grands dans le champ, des interventions extérieures dans ce "monde intime" qui se manifestent également dans la bande son, comme un froissement, des matières qui s'effleurent, un foisonnement d'éléments vivants...
De plus le rythme légèrement saccadé des images qui se succèdent impose un tempo qui se retrouve dans la musique cadencée semblable à un coeur qui bat dont le sang se répand suavement...

Ce matin, 7h00